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- Maître, pardonnez-moi !   Je comprends votre courroux !   Mais est-ce vraiment par pitié,   que vous voulez me garder ?   Je pensais qu'après tant d'années,   vous aviez un peu d'amitié,   sinon, un peu d'amour pour moi.   Moi, je ne saurai vivre sans vous !   Contrairement à vous, pauvres humains,   empêtrés dans vos biens,   vos orgueils,   vos susceptibilités,   vos infidélités,   votre supériorité,   et vos guerres,   nous, les chiens,   nous ne savons qu'aimer,   donner,   et être fidèles ! - Tu dresses, ici, Zouko,   un bien triste portrait de l'homme !   Il me semble pourtant   que des êtres de ta race   se soient montrés, envers nous,   particulièrement méchants !

Un parapluie pour deux
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